Clémence Rapicault

En janvier 2021, Clémence Rapicault a rejoint le programme ReWork du SIRIC ILIAD en qualité de biostatisticienne, où elle a été accueillie par l’équipe Ester du laboratoire IRSET.

C’est pendant sa licence BCGMP (Biologie Cellulaire, Génétique, Microbiologie et Physiologie animale) à l’Université de Rennes que Clémence découvre les biostatistiques, et choisit de s’orienter vers un master en bioinformatique et biostatistiques cette fois-ci, à l’Université de Nantes.

Pour Clémence, ce nouveau poste n’est pas une première dans l’équipe Ester. Arrivée en avril 2020 en pleine crise sanitaire, elle y a réalisé son stage de fin d’étude. Aujourd’hui ingénieure, c’est sur le retour au travail après un cancer du sein que Clémence met ses compétences à contribution du programme Rework, sous la supervision de Mélanie Bertin.

Contexte :

En 2009 était lancée la cohorte Constances, la plus grande enquête épidémiologique et de santé publique française. Menée par l’INSERM et la CPAM, cette cohorte a inclus plus de 200 000 adultes volontaires âgés de 19 à 69 ans jusqu’en 2020. Les participants s’engageaient à suivre un examen de santé complet pris en charge par la Sécurité Sociale dans les centres d’examen de santé et ils étaient invités à répondre à plusieurs questionnaires autour de 4 grands thèmes :

  1. Les risques professionnels
  2. Le vieillissement
  3. Les inégalités sociales de santé
  4. Les problèmes spécifiques à la santé des femmes

La cohorte Constances étant ouverte à la communauté de chercheurs, le programme ReWork, dirigé par Yves Roquelaure, s’est appuyé en partie sur ces données pour mieux comprendre la dynamique du retour et maintien en emploi après un cancer du sein.

Thématique de recherche :

La mission de Clémence consiste à étudier la qualité de vie et le maintien durable en emploi après un cancer du sein, sur la base des données de la cohorte Constances.

Son premier objectif est d’identifier les trajectoires (ou parcours) de retour en emploi des femmes diagnostiquées avec un cancer du sein dans Constances. Pour ce faire, Clémence s’appuie sur les données issues du calendrier professionnel récoltées rétrospectivement, à l’inclusion auprès des participants. Ces données vont lui permettent, de retracer séquentiellement et annuellement, la situation professionnelle de ces femmes en terme d’emploi, d’interruption ou de retraite sur une période de 5 ans à partir de leur diagnostic de cancer du sein.

Ainsi, par la suite, il sera possible d’établir des profils de trajectoires de retour en emploi de femmes touchées par le cancer du sein et d’identifier les déterminants, par exemple, sociodémographiques, personnels, médicaux ou psycho-sociaux liés à ces différents profils de trajectoires de retour en emploi.

A terme, cette recherche permettra de mieux comprendre les types de trajectoires de retour en emploi empruntées par ces femmes après leur cancer et de mettre en place des dispositifs permettant d’éviter la désinsertion professionnelle à la suite d’un cancer du sein.

Aperçu de la thématique :

Nous conseillons...